Pourquoi faut-il revoir et réviser ses investissements immobiliers ?

Voici cinq conseils pour vous aider à déterminer si vous avez le meilleur rendement sur votre placement et savoir si votre façon de gérer votre investissement immobilier est la bonne. Le fait d’avoir une propriété en location depuis un certain temps occasionne une question fondamentale, comment peut-on savoir si le placement est rentable ?

 

 

Revoyez le loyer

Pour savoir si votre loyer suit bien le cours du marché, le moyen le plus simple est de faire une collecte d’informations dans la région. Ensuite, comparez votre tarif actuel par rapport aux autres propriétés avec les mêmes critères. Principalement, une propriété comparable est celle qui se trouve dans le même arrondissement, une maison de taille presque pareille, avec un état similaire et sur une surface identique. Si vous découvrez que vous facturez inférieurement que le marché, vérifiez le contrat de bail pour savoir si vous pouvez augmenter le loyer. Cependant, la loi sur la location résidentielle peut varier d’un endroit à l’autre du pays. Si le contrat ne tient pas compte de la possibilité d’une mise à jour du loyer en cours, l’augmentation ne sera simplement pas possible avant la fin du bail. Avec un contrat périodique, vous devrez probablement envoyer un avis écrit au préalable. Habituellement, le délai est de 60 à 90 jours. Ensuite, le loyer peut être augmenté.

Passez en revue l’état de la propriété

De temps en temps, une propriété à but locatif a besoin de quelques améliorations ou modifications mineures. De plus, cela peut augmenter considérablement sa valeur. Si un surplus de dépense est à craindre, songez juste à peindre, à installer un climatiseur, à équiper les chambres de peignoirs assortis, ou à ajouter un lave-vaisselle. L’installation d’une clôture dans la cour arrière de la propriété et la possibilité d’avoir la présence d’animaux de compagnie peuvent également faire augmenter le loyer. Si un budget conséquent a été prévu pour la rénovation, pourquoi ne pas moderniser la cuisine ou la salle de bain ? En outre, vous pouvez ajouter une chambre supplémentaire ou un jacuzzi à proximité de la chambre principale.

Avant de vous lancer dans une dépense majeure, réfléchissez consciencieusement au retour potentiel de votre investissement. Si 3 000 â ont été dépensés pour l’achat du climatiseur dernier cri, vous pourriez peut-être augmenter le loyer de 20 â par semaine. Hypothétiquement, cela occasionne un excellent rendement de 33 % par année. Ainsi, vous récupérerez tout votre argent dans trois ans. Après, la suite ne sera que bénéfice. Par ailleurs, exigez une garantie lors de l’achat de votre nouvelle installation. Cependant, le fait de dépenser 50 000 â pour une piscine afin de gagner 20 â de plus par semaine n’en vaut tout simplement pas la peine. Plus particulièrement, votre retour sur investissement n’est que de 2 % et 50 ans seront nécessaires pour récupérer tout l’argent investi.

Les déclarations fiscales et la déduction pour amortissement

De nombreux investisseurs immobiliers ne comprennent toujours pas les avantages d’un plan d’amortissement. Beaucoup pensent qu’investir n’en vaut pas la peine si la propriété n’est pas toute neuve. Même si la maison est âgée de 40 ans, cela ne veut pas dire que tout ce qui existe dans la maison a le même âge. Assurément, le système d’eau chaude n’a pas 40 ans ! Quel âge a la moquette ? La cuisine est-elle aussi vieille que la maison ou a-t-elle été rénovée ?  Le fait de disposer d’un amortissement peut augmenter votre déclaration de revenus et rendre votre investissement plus abordable. Aussi, cela permet de rembourser plus rapidement vos emprunts. Pour savoir, contactez un métreur et ce dernier devrait être en mesure de vous diriger si un plan d’amortissement en vaut la peine. Essentiellement, la somme dépensée pour un plan d’amortissement devrait être remboursée au cours des deux premières années.

Votre prêt investissement est-il toujours le meilleur disponible ?

De nombreux courtiers en prêts hypothécaires ou des institutions bancaires offrent un chèque de prêt au logement. Dès lors, pourquoi ne pas accepter leur offre ? En réalité, méfiez-vous des courtiers, car une stratégie contraire à l’éthique est encore pratiquée par certains d’entre eux. En effet, ces derniers recommandent à des clients de changer d’institution prêteuse. La raison n’est pas parce que c’est mieux pour le client. En réalité, une commission est perçue pour toute nouvelle opportunité d’affaire pour son employeur. Voici les questions cruciales à poser à soi-même, à la banque ou au courtier.

  • Y a-t-il une quelconque compensation ?
  • Ai-je la capacité de rembourser un supplément sur mon prêt actuel ?
  • Quel genre de capital, d’intérêt, ou de marge de crédit est requis ?
  • Quel est le mieux, avoir un prêt à taux variable ou à taux fixe ?

D’autres points important quand vous révisez votre investissement immobilier

La possibilité d’une compensation :

voyez la possibilité de compenser les intérêts dont vous êtes redevable, notamment par les économies que vous réalisez. Avec quelques centaines d’euros générées par un compte d’épargne, utilisez-les sans tarder.

Un remboursement supplémentaire :

indéniablement, une nouvelle entrée d’argent dans votre prêt hypothécaire sur une base régulière ou occasionnelle peut réduire considérablement le total des intérêts que vous aurez à payer. De plus, la durée de votre prêt est raccourcie. Demandez à votre banquier si vous pouvez accéder à cette option.

Une solution pour tous :

La situation de chacun est différente. Néanmoins, un prêt à intérêt est considéré comme la meilleure orientation pour l’immobilier de placement. Cela améliore votre flux de trésorerie. Et au passage, l’argent supplémentaire sera employé pour épurer des dettes personnelles, comme un prêt automobile, une carte de crédit ou le remboursement de votre propre maison.

Passez en revue les taux d’intérêt de votre prêt :

Demandez à votre banque si votre taux d’intérêt actuel peut être aligné avec ceux des autres prêteurs. Dans le cas où la démarche s’avérerait infructueuse, envisagez de changer d’institution ou de trouver d’autres partenaires ailleurs.  Cependant, la méfiance est de mise en ce qui concerne les frais et les charges associés aux prêts. Effectivement, d’autres frais cachés peuvent se glisser dans les comptes. Évitez de passer à un autre prêteur dont le taux d’intérêt est inférieur de 005 % à celui de votre prêteur actuel. En particulier, soyez vigilant sur les frais mensuels. Un moyen simple est de vérifier par vous-même le cours actuel du marché et faites plus de comparaison.